Pendant des décennies, la droite américaine a été dominée par l'image du conservateur rural — le patriote de petite ville au volant de son pick-up, avec des racines profondes dans le sol des États rouges. On ne peut s'empêcher d'aimer ce gars. Et moi, je l'aime certainement. Mais un nouvel archétype émerge sur la Nouvelle Droite : le citycon — le conservateur désabusé piégé derrière les lignes ennemies dans une métropole d'État bleu. Et en ce qui concerne la loi et l'ordre, l'immigration massive et la criminalité, le citycon est souvent plus radical que son cousin rural. Le ruralcon vit généralement dans un endroit où la criminalité est relativement faible, l'immigration minimale (bien que cela change rapidement), et le shérif local connaît probablement son nom. Les problèmes sont abstraits, filtrés à travers les gros titres nationaux. Le ruralcon vote républicain, soutient la police et agite le drapeau — mais la vie quotidienne renforce l'idée que l'Amérique est encore sauvable sans changement drastique. Le citycon vit dans une réalité complètement différente. Il a vu les villes de tentes, les marchés de drogue en plein air, le vol à l'étalage incontrôlé et le système judiciaire à porte tournante. Il a observé comment des vagues d'immigration illégale et des hordes de Section 8 transforment des quartiers entiers en temps réel — pas en théorie. Il a eu affaire à des bureaux de procureurs qui ne poursuivent pas les délinquants violents, à des départements de police démoralisés et sous-financés, et à des médias locaux qui le gaslightent sur ce que ses propres yeux voient. Pour le citycon, ce n'est pas un débat sur la "politique". C'est une question de survie. Il sait que le système n'est pas seulement cassé — il est hostile. Et cette expérience vécue engendre une dureté accrue : des peines plus sévères pour les criminels, une tolérance zéro pour l'entrée illégale, et une volonté de remettre en question des vaches sacrées concernant le maintien de l'ordre et l'ordre public. Il n'est pas surprenant que le mouvement MAGA soit né sur un escalator doré sur la 5ème Avenue par un milliardaire de New York. Le ruralcon défend une Amérique qui existe encore dans son comté. Le citycon se bat pour une Amérique qui a déjà été volée dans son code postal.
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